lundi 9 juin 2014

L'argent ne fait pas le bonheur... mais c'est dure de faire sans!!

Sur internet, j'avais lu qu'il n'y avait aucun soucis pour retirer de l'argent à Cuba, à moins d'avoir une carte de crédit d'une banque américaine (mais je suis suisse donc ça va), ou une American Express tout court.
Moi, j'avais une mastercard, et je me suis dit qu'il suffirait de passer au bancomat quand j'en aurais besoin. Comme en Suisse ! Et bien non!!!

A Varadero, j'ai tenté un bancomat, mais ça ne marchait pas. Le message d'erreur : "Transaction Denied". Alors je suis passé au guichet et ils m'ont donné mon argent. Mais, sans m'avertir, ils m'ont compté une taxe de retrait d'urgence de 33 francs. Il n'y avait aucune urgence, c'était juste un retrait. Comme j'étais dans un pays étranger, et tout content d'avoir pu trouvé mon argent, je n'ai rien dit. Surtout que je ne parle pas espagnol.



A La Havane, c'était une toute autre histoire. Ayant oublié l'histoire du bancomat de Varadero, j'ai tenté une nouvelle fois un retrait, en fin de séjour. Echec. Puis une deuxième bancomat. Re-échec. Puis un troisième et un quatrième. Re-échec. J'ai donc voulu aller à un guichet, mais la banque fermait... à 15h !!
Ayant trouvé, non sans difficulté, une autre banque, je tente un retrait, cette fois au guichet. Mais le banquier me dit que les mastercard ne sont pas acceptées à La Havanne!! Varadero était une station touristique, et bénéficiait certainement d'un statut à part...
Me voilà en mode panique. Il me restait qq dizaines de CUC en tout et pour tout! Le banquier me dit alors d'aller faire un tour à l'hôtel National de Cuba, par chance tout près de ma maison d'hôte. Il me dit qu'il y a un bancomat là-bas qui fonctionne avec les mastercard. Donc j'y vais.
Mais une fois sur place, le portier, chargé d'orienter les clients, me dit que non, il n'y a pas de distributeur de billets à l'hôtel!! Re-stress. Mais il m'oriente vers le bureau de change de l'hôtel.

Là-bas, à l'entrée, il y a un homme chargé de faire entrer les gens petit à petit, pour des raisons de sécurité. Mais cette personne est aussi chargé d'autre chose. Faire une sorte de tri. Et il ne veut pas me laisser entrer... car je ne suis pas client de l'hôtel! Re-panique.

Je me dit que à moins de partir en taxi pour Varadero (à 3 heures de là..), cet endroit est ma dernière chance d'éviter de manger du riz les 3 derniers jours de vacances!
Je décide donc de tenter le tout pour le tout, et je me lance : je propose au gardien un billet de 5 CUC!
Mais il refuse, sous prétexte de la caméra de surveillance filmant l'entrée. Mais bizarrement, il me laisse quand même entrer!! J'en reviens pas...
Pour terminer, je passe enfin au guichet et, à ce moment là, le trieur vient vers moi, et me fait signe que là il n'y a plus de caméra, et que je peux donc lui donner le billet! LOL, il ne perd pas le nord, celui-là!

Donc le conseil du jour : Si vous allez à Cuba, sachez que seule la carte VISA est facilement acceptée! Sinon du cash, de préférence des francs suisses ou des euros, car il parait que les dollars sont surtaxés au change... :-)


jeudi 5 juin 2014

Ce qui est very compliqué à trouver sur place...

A part l'argent (il faut préférer le cash aux cartes de crédit), on peut aussi noter les mouchoirs en papier ou papier de toilettes ou serviettes dans les restaurants.
Mais oui, dans les toilettes publiques ou de restaurants, il n'y a que très rarement du papier... Ca peut conduire à des problèmes, surtout en cas de tourista!!
Dans les restos, ils nous donnent en général une serviette avec le plat, mais elle est quasi transparente, donc ne sert pas à grand chose, surtout si on mange des gambas à l'ail!
Pour ce qui est des mouchoirs en papier, c'est vraiment le truc à avoir sur soi en permanence! Pratique, multi-usage. Mais il faut le prendre depuis la Suisse, car dans les magasins de Cuba, pour en trouver, il faut se lever de bonne heure!

Sinon autre galère sur place : l'eau! En Suisse, il suffit d'ouvrir un robinet pour avoir de l'eau. Là-bas, l'eau du robinet est à bannir, même pour les locaux. J'en ai rencontré un qui m'a dit que même lui, quand il va visiter un ami dans une autre ville de Cuba, il devient malade, car il n'est habitué qu'à l'eau microbée de son quartier!
Ce que font certains locaux, spécialement si ils ont des enfants en bas âge, c'est installer chez eux une machine purificatrice d'eau. Comme ça leur eau du robinet devient potable.
Mais nous, les touristes, on doit se rabattre sur les bouteilles d'eau. Et pour cela, il faut déjà réussir à en trouver! Normalement, le meilleur plan pour trouver de l'eau à Cuba c'est les supermercado. Mais il n'y en a pas des masses.... Au moins, ils vendent l'eau à environ 70 centimes la bouteille d'un litre et demi. Top plan!
Mais sinon, il faut se débrouiller. J'ai trouvé un petit kiosque de rien du tout, ouvert 24h/24, qui vendait des bouteilles pour 1 CUC 50 le litre et demi. Mieux que rien.... Et surtout mieux que les petits bars pour touristes qui vendent des sandwich, et des bouteilles d'eau à 1.- le 0,33 cl !!! Les cubains quand ils voient ça, ils sont mort de rire !!!
Il m'est arrivé de ne pas savoir si je pourrais me laver les dents le soir car je n'avais pas trouvé de bouteille durant l'après-midi.... :-((

Sinon les pâtes... Pour manger un bon plat de spaghetti à Cuba, good luck !! C'est mission impossible! J'ai vu 1-2 restos qui proposaient des spaghetti napolitaines, mais franchement, je n'ai pas osé me lancer....
A ma connaissance, il seul établissement italien digne de ce nom à Cuba se situe à Varadero. Il s'appelle la Nonna Tina, et c'est vraiment la classe. J'y ai goûté une pizza au thon et aux ognions de toute beauté! Et croyez-moi, car c'est un spécialiste de la nourriture romaine qui vous parle ;-))

Autre sujet ardu, spécialement pour les fumeurs, les briquets! Le seul endroit où les trouver, c'est les tienda de tabacos, ou magasins de tabac. On y vend principalement des cigares, mais aussi des cigarettes et des briquets. Je vous conseille donc de prendre avec 2-3 briquets depuis chez vous... En plus, cerise sur le gâteau, au contrôle de sécurité de l'aéroport de Habana, ils nous confisquent le briquet... mais nous laissent nos bouteilles d'eau !!! Allez savoir!




lundi 2 juin 2014

Varadero, la plage... et la plage

Varadero est la station balnéaire de Cuba. Composée essentiellement d'hôtels de type All-Inclusive, c'est une presqu'île, tout en longueur (une bonne dizaine de kilomètres), avec une rue principale parcourant la presqu'ile par le milieu. Bien évidemment, il y a pleins belles de plages. Ca, ce n'est pas un problème à Varadero!







Mais justement, la station balnéaire s'arrête pratiquement là! Normalement, on pourrait attendre de cet endroit de nombreux bars et restaurants, des cabanes de plages, des boites de nuits en grande quantité. Mais ici, à Varadero, on oublie! C'est au goutte à goutte que l'on trouve les restos, d'une qualité d'ailleurs fort modeste, et avec en plus des prix très très surfaits (par rapport au reste de Cuba et à la qualité des plats servis).




Quant à l'architecture de la ville, voire l'urbanisation, c'est pas loin de la catastrophe. Les guides, entre autres le routard, parlent d'un changement depuis que l'on peut dormir chez l'habitant (ou casa particular), car cela permet plus d'humanité. Mais je pense que ce n'est pas certain, et pas gagné. En effet, cela va dépendre énormément dans quelle casa et chez quel logeur l'on tombe... Personnellement, la notre n'était pas des plus accueillante. Mais une fois que je lui ai fait quelques compliments sur sa magnifique sur son omelette au fromage, elle s'est détendue! Elle était juste un peu timide ;-)
En résumé, à la Havane, on se fait draguer par les filles, et à Varadero, c'est par les taxis! L'île étant tout en longueur, on a le choix entre se taper des marches de plusieurs kilomètres, pour aller-rentrer de la plage, et pour aller-rentrer de boite, ou alors, de prendre le taxi. Dans tous les cas, si l'on décide comme nous, d'aller à pied, les taxis ne nous oublient pas et nous bénéficions de concert de klaxons durant nos nombreuses marches, cela pour nous demander si, des fois, nous n'aurions pas oublié de prendre... le taxi ;-)))





Rendons à César ce qui est à César, Varadero bénéficie de magnifiques plages de sable fin, d'une eau digne des mers des Caraïbes, bref, superbe!
Dommage qu'il n'y ait qu'une seule cabane-bar de plage sur les 20 kilomètres de plage...


jeudi 29 mai 2014

A Cuba, il y a restaurants... et restaurants

Au niveau des restos, il y a aussi une séparation entre le "local" et le reste.


Pour les touristes, il y a des restaurants "normaux".  On y trouve des plats assez standards, comme des tranches de boeuf à l'ail, des langoustes, des calamars, du poulet à l'ananas,... Les prix sont assez cher, pour Cuba. Par exemple 15CUC (=15 CHF) pour une langouste. Inutile de dire que les cubains n'y vont pas souvent... A titre de comparaison, un prof de sport au collège gagne 400 CUC par mois.
Il y a aussi du vin blanc (vino blanco) et du vin rouge (vino tinto). Mais il faut dire que la qualité n'est pas réellement au rendez-vous...




Pour les cubains, il y a tout de même des possibilités de sortir le dimanche manger en famille. Il vont aux "cafeterias". Ces restos pour cubains ont des tarifs assez modestes. Compter 20 pesos (=80 centimes suisses) pour un sandwich au jambon. Pour quelque chose d'un peu plus consistant, cela va tourner aux alentours de 2-3 CHF. Le seule problème, c'est que certaines cafétérias ont vraiment des plats qui peuvent faire assez peur. Par exemple, la viande est de qualité vraiment très basse. Et il m'est arrivé de débarquer devant un tel établissement, de regarder la carte et les prix, mais, suite à l'odeur particulière qui se dégageait, ou au look des assiettes des clients, je n'ai pas eu le coeur à y aller.
Donc pas cher, mais pas de super qualité (d'après le standard européen).

lundi 26 mai 2014

Trinidad city... (à ne pas confondre avec Trinidad et Tobago)

Trinidad... une ville inscrite, tout de même, au patrimoine mondiale de l'humanité par l'UNESCO!

Petite ville située sur une colline, au Sud de l'île. Très bien restaurée, pleine de couleurs vives, de bâtiments superbes de l'époque coloniale espagnole. Des parcs publiques en parfait état, de très jolies terrasses situées sur les toits, offrants une vue magnifique sur toute la ville ainsi que sur la mer, située à quelques kilomètres de là.
A Trinidad, on est vraiment en province! Dans le sens positif, autant que négatif. C'est à dire que la vie y est douce, le stress inexistant. Il y règne un calme et une sérénité très agréable, surtout en comparaison de la Havane, qui est beaucoup plus... intense!
Mais il faut aussi dire que la vie n'y est pas trépidante. Après avoir fait le tour de la ville, visité les jolies rues pavées, regardé les bâtiments d'époque coloniale magnifiquement rénovés, en général sur un étage et aux vives couleurs pastel, après avoir fait des photos dans les parcs très bien entretenus mais pas assez vivants, il n'y a plus grand chose à faire...
Sauf peut-être, et très étonnament, la vie nocturne! Des discussions avec des touristes sur place nous ont indiqués que la fête y était folle et que les soirées se terminaient facilement aux alentours de 4h du matin. Bon, en ce qui nous concerne, nous avons fait les petits joueurs et sommes allés nous coucher tôt, fatigués par les six heures de bus du premier jour, et par les grandes balades du deuxième jour. Et peut-être aussi à cause d'un apéro mythique, pris sur une terrasse avec vue sur la mer, et au cours duquel nous avons découvert le cocktail typique de Trinidad, le canchanchara, à base de miel et de rhum. Terrassant !!

Mais la description de cette ville ne serait pas complète si l'on ne citait pas la deuxième partie, que j'appellerais "la vraie ville".
Située sur les hauteurs ainsi que sur la partie inférieure de la colline, elle est composée des vrais gens, avec de vrais maisons, des vrais échoppes, et des vraies rues. C'est là que se trouve la partie la plus intéressante, d'après moi, de Trinidad. On y voit des échoppes de maraîchers, de détaillants de viande improvisés, des bars à jus de canne à sucre pressés devant nous. On y trouve aussi des enfants, jouant dans des squares dont les engins (chevaux, balançoires, toboggans) n'ont même jamais été déballés étant donné le plastic toujours collé!
Au bout du bout de la ville se trouve le cimetière. Personnellement, c'est un des plus magnifiques  qu'il m'ait été donné de voir. Entouré de verdure, de palmiers, sous un magnifique soleil, et avec une vue imprenable sur la baie, la mer des Caraïbes en toile de fond!
Sinon, un peu moins sympa, un couple assis devant leur maison située juste avant le cimetière, nous ont proposé una bella chica: c'était leur fille de 14ans!



En conclusion, bien que située à 6 heures de bus de La Havane, cette ville vaut vraiment le détour!


jeudi 22 mai 2014

Cuba shopping

A la Havane, il y a deux types de magasins. Ceux pour les locaux et les autres. La différence? Il y en a beaucoup.


Tout d'abord, les magasins pour cubains sont dans des locaux très basiques, voir sommaire.... Des fois, c'est juste un pas de porte aménagé en coin de vente. D'autres fois, c'est un peu plus grand, voire assez grand, mais toujours avec une déco du 18e-19e siècle. Les choses à vendre sont par exemple des bananes, ou de la viande. Mais pratiquement aucun bien de consommation comme nous les connaissons. Aucun bien "fabriqué".
Les courses s'y paient en peso cubain, et les tarifs sont très très bas! Par exemple, un petit pain coûte dans les 5 centimes. Autre différence, la conservation des aliment... La viande par exemple, est conservée à l'air libre. Aucun frigo ni congélateur. A la boucherie cubaine, les étales ont la viande posée à même les étagères avec les mouches dessus. Et les morceaux ne sont pas forcément d'un choix ou d'une qualité phénoménale... On trouve par exemple des têtes de porcs!
Dans ces magasins, ils peuvent aussi payer avec des bons de rationnement.



Le deuxième type de magasin, lui est plus comme chez nous. Il contient des frigidaires avec des sodas, des congélateurs avec de la viande, des produits comme du gel douche, de l'eau, du rhum, des chips, des boites de haricots,... Dans ces magasins, tout se paie en CUC (peso convertible). Et tout est beaucoup plus cher. Cette monnaie, forte, était auparavant remplacée par le dollars américain. Depuis une dizaine d'années, l'introduction de cette monnaie a probablement été faite pour se séparer un peu plus des américains... Pour les cubains, ces magasins sont très difficiles d'accès, du fait de leurs revenus et leur pouvoir d'achat très faible. Je me rappelle avoir vu des chips de marque Pringles au prix de 7 CUC (=7 CHF)!!
Ceci dit, ces magasins sont tout de même assez vide, avec peu de choix de produits.

lundi 19 mai 2014

A Cuba, il y a beaucoup de jolies filles! Oui, mais....


Alors quand on dit Cuba, on dit cubaines!
Bon, il y plusieurs sortes de cubaines... Leurs seuls points communs, c'est qu'elles ont toutes envie de se barrer de Cuba!



Tout d'abord, il y a les filles qui nous draguent dans la rue. En général, ça commence par "Quelle heure est-il?", puis ça continue par "Tu viens d'où?", et puis si on s'est pas barré, ça poursuit par "Comment tu t'appelles?". Ensuite, ça va vers un "Tu restes combien de temps à Cuba?" ...et patati, et patata... On peut discuter comme ça encore un moment. 
Pour moi, ce qui s'est passé ensuite, c'est que la fille m'a fait visiter une expo culturelle cubaine assez sympa! Bon, il y avait pas mal de touristes, ce qui m'a presque rassuré. Ensuite, une personne a voulu me vendre un CD de percussions cubaines pour 10 CUC. C'était la période où je n'avais pas beaucoup de cash, dû à des problèmes avec ma mastercard. J'ai donc décliné le CD. Et puis, la chica m'a proposé de goûter un cocktail négro-cubain. Bien évidemment, j'ai accepté et bien sûr, je devais lui payer le sien! Bref, la fille m'a ensuite demandé ce que je faisais dans la journée. Je n'ai pas décidé de continuer l'aventure, car la fille ne me plaisait pas plus que ça, et surtout pour moi, le côté : je t'offre des trucs (à manger, à boire,...) et peut-être qu'après on fait des trucs, j'ai un peu de la peine. Mais c'est une option disponible à Cuba! Mais bon, en gros, si la fille nous plait vraiment, il ne devrait pas y avoir trop de soucis ;-))



Ensuite, il y a les pros! On les trouve par exemple sur "La Promenade des Cubains", appelée Le Malecòn. Elles, ce sont de vrais prostituées, mais, à la différence d'en Suisse, elles pratiquent une drague active et intensive!! Elles viennent vers toi, elles te parlent vite fait, elles te demandent si tu as envies de baiser (je cite : "fucky-fuck with me??") et elles te donnent le tarif, environ 50 CUC.

Et puis il y a aussi les top-pros! Celles-ci se trouvent par exemple dans les boites de nuit. A la Havanne par exemple, il y a les "casa de la musica", une à Habana centro, et une à Miramar (un peu à l'extérieur). Là-bas, les filles nous attendent dès notre arrivée dans la boite. En général, elles nous interceptent dans les 10 secondes. Elles sont très bien apprêtées, et il y en a de toutes sortes, des minces, des grandes, des pulpeuses.... Leur approche est un peu agressante tout  de même. Leurs tarifs : environ 100 CUC.



Pour terminer, et heureusement, il y a la dernière catégorie. Les filles "normales". Celles-ci ont un travail normal, sont habillées normalement, parlent normalement. C'est tout de même rassurant!!

jeudi 15 mai 2014

Je débarque de l'avion à la Havane : Impression de gros bordel!

Cuba, janvier 2014

Retour hier de mon trip à Cuba. 2 semaines exceptionnelles, au vrai sens du terme! 



La première chose qui m'a frappé, en arrivant là-bas, c'est la confusion possible due au fait qu'il y a deux
monnaies nationales en cours à Cuba!! 
La première c'est le Peso Convertible (en abrégé 'CUC', pour CUbano Convertible peso, utilisée par les étrangers comme moi, mais aussi par les Cubains pour tout ce qui est "bien de consommation importé" tel le shampoing Fructis de l'Oréal ou les sodas. 
La deuxième monnaie est le Peso Cubano (en abrégé : peso). Celle-ci est utilisée par les Cubains essentiellement, pour leur vie de tous les jours, par exemple pour aller manger dans leurs restaurants  qu'ils appellent "cafeteria". 
Mais il y a une 3e façon de payer, c'est les tickets de rationnement. Comme pendant la guerre en Europe. Leurs tickets leur permettent d'acheter la nourriture de base, comme la viande, le pain....


La deuxième chose frappante a été le phénomène des files d'attente. En débarquant à l'Aéroport, j'ai voulu faire mon change. Je suis donc allé au bureau de change, mais en arrivant là-bas, il y avait une énorme queue! Il m'a fallu une heure pour arriver au bout de celle-ci! Heureusement, j'ai pu discuter avec les voisins de file, tous étrangers bien évidemment, et nous nous sommes recommandés les meilleurs plans sur l'île, car certains voyageurs venaient pour la 2e fois ou même beaucoup plus, comme un allemand qui était là pour la 10e fois!




Je suis ensuite sorti de l'Aéroport et comme j'avais soif, je voulais m'acheter qqch à boire. Mais en arrivant à la buvette, je n'arrivais pas à comprendre en quelle monnaie je devais payer ma bière locale (la Crystal, légère mais très bonne).
Comme cette échoppe était très sommaire, je croyais devoir payer en peso locaux, mais ce n'était pas le cas, car en présentant mon billet de 20 pesos locaux, le type m'a répondu un truc que je n'ai pas compris car je ne parle pas espagnol, mais il était évident que la transaction ne pouvait pas se faire!! J'ai cru comprendre qu'il n'avait pas la monnaie sur mon gros billet de 20, car la bière coûtait 1.-. Je suis donc retourné au bureau de change pour demander qu'elle me donne des plus petit billets que les coupures de 20. Elle m'a répondu par la négative, car 20 c'était déjà très petit.... J'en ai donc conclu que c'était l'autre monnaie qu'il fallait utiliser! Et... victoire!!! J'ai enfin pu déguster ma bière à 1 CUC ! 
A préciser que 1 CUC est égal à 1 Franc Suisse. Très pratique pour se faire une idée des prix! Et pour les peso cubanos, on a 25 pesos=1 CUC, c'est à dire qu'un peso cubain vaut 4 centimes suisses.



lundi 12 mai 2014

Voyage à Cuba : Qui, Quand, Comment, Où

Nous sommes partis  à Cuba à deux, durant les deux premières semaines de 2014. Bonne année!

Selfito!

Nous avons dormis principalement chez l'habitant. Ils appellent ça "casa particulares". Mais les 3 premières nuits, nous avons été obligés de dormir à l'hôtel. En effet, le 3 et le 4 janvier, les vacances de Nöel n'étaient pas encore terminées et donc c'était la très haute saison.
Il faut aussi dire que nous avons un peu réservé au dernier moment... environ 10 jours à l'avance.
Il est plutôt conseillé de reserver entre 2 semaines et un mois avant, en fonction que c'est la haute saison ou la basse saison.





Livreur de bière "Crystal"
Nous avons logé dans la vieille Havane les trois premières nuits, à l'hôtel. C'est un quartier charmant et typique, mais plutôt délabré. Bien qu'ils sont en campagne de rénovation (risque de prendre 10
ans).

Ensuite nous sommes partis pour Trinidad, petite ville au sud de Cuba, en autobus. Durée du trajet : 6 heures. Nous y sommes restés 2 jours et avons été logé (bien) et nourri (très bien) chez l'habitant.



Puis nous avons enchaîné sur Varadero, pour se faire un petit brin de plage et de farniente.
Varadero, on the beach
C'est la station balnéaire la plus connue de Cuba...bien que pas forcément la meilleure. Là aussi, logement chez l'habitant durant 3 jours. Qualité correcte. Accueil assez froid. Mais ensuite ça a été un peu mieux. Dommage qu'il ait fallut attendre de partir pour se sentir bien dans cette casa.





Enfin nous sommes retournés à la Havane. Cette fois-ci, et contrairement aux 3 premiers jours, nous avons dormi chez l'habitant. Nous avons trouvé une casa dans le quartier de Vedado,
Vedado, Habana-Ouest
situé à l'ouest de du quartier de la vielle Havane. Beaucoup plus moderne et en meilleur état, ce quartier est plein de vie, et abrite la classe supérieure de Cuba. On y trouve l’hôtel National de Cuba (à visiter absolument, ne serait-ce que pour leur pinacolada!!)
J'ai pu y tester les cours de salsa, les files d'attente au magasin et à la banque, ainsi que les taxis décapotables des années 60, les magasins de CD (excellents vendeurs!), les restos, caféteria, la poste (ou correira, restée crochée en 1925), la marche à pied en pleine nuit car plus d'argent pour le taxi, une boite de nuit (avec une guest star, Alexander Abreu du groupe de salsa Habana D'Primera) et plein d'autres choses!! ;-)